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TRANSPORTS EXPRESS: LA CRISE

TRANSPORT EXPRESS: LA CRISE

Dans un précédent blog j’avais évoqué les problèmes des Transports Express mais cette fois cela devient sérieux: La société YAMATO UN-YU qui détient près de la moitié du marché vient de capituler devant la gravité des problèmes et a décidé de revoir fondamentalement son mode d’opération.

Ayant gâté les clients par des prestations de plus en plus sophistiquée, YAMATO a fini par constater qu’elle commençait à perdre de l’argent et envisage d’augmenter les tarifs, de revoir les contrats avec ses gros clients (vente via Internet notamment), de rationaliser la livraison des envois par la mise en place de boîtes à colis installés devant le domicile des clients ou de créer un système de centralisation des colis dans le “convenience store” (“djerbien” en France, “dépanneur” au Canada) le plus proche de l’adresse du destinataire. La décision de YAMATO se reflétera probablement sur ses deux plus gros concurents, SAGAWA et la POSTE japonaise.

Les chauffeurs de camion de livraison travaillent jusqu’à 15 heures par jour, sans même prendre le temps de déjeuner, et YAMATO se propose de payer globalement les arriérés des heures supplémentaires , ce qui posera un gros problème pour la rentabilité de cette entreprise. Pour aggraver le problème, les chauffeurs deviennent de plus en plus difficiles à recruter du fait du déclin de la population active.

Il n’est pas impossible que ce problème fasse tâche d’huile pour atteindre la livraison des journaux qui sont livrés entre 3 et 6 heures du matin et entre 3 et 5 heures de l’après-midi.

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UNIVERSITES

UNIVERSITES

L’éducation supérieure est très développée au Japon avec environ 800 universités dispensant au moins 4 années d’étude et 80% des diplômés du secondaire poursuivant des études supérieures d’au moins 4 années (la moyenne des pays membres de l’OECD est de 68%) Ceci pose aussi un problème pour les décennies à venir car le nombre des étudiants de 18 ans (âge moyen d’accès à l’université) qui était de 1.190.000 en 2016 ne sera plus que de 800.000 en 2040.

Il y a visiblement un énorme gaspillage des dépenses publiques et privées car le marché du travail ne peut plus absorber tous ces diplômés des établissements universitaires et que nombreux d’entre eux occupent des postes bien en dessous de leur niveau d’éducation. Par exemple un jeune employé d’un peu plus de trente ans qui travaille chez mon boulanger a un diplôme de théologie qui n’a aucun rapport avec les baguettes et les croissants qu’il cuit à longueur d’année!

D’autre part, le nombre anormalement élevé des instituions universitaires permet de s’interroger sur la qualité de l’enseignement qui y est dispensé, car la plupart des 800 universités japonaises sont privées et que l’Etat n’a qu’un contrôle formel sur ces établissements.

La cause de ces anomalies a son origine dans la réforme du système d’éducation imposé par les Américains dans les années 40, alors que nous disposions d’un système bien rodé depuis le début du 20ème siècle, relativement proche du système français. Dans ce système, l’étudiant avait le choix entre un cursus court et un cursus long, le système court formant les élèves en 3 ou 4 ans avec une spécialisation très poussée (école supérieure de commerce,école supérieure de chimie, école supérieure de langues étrangères etc), le cursus long mettant davantage d’accent sur la culture générale (3 années), avant l’entrée à l’université pour une spécialisation (3 années). Le système introduit par les Américains faisait télescoper le cursus long et le cursus court, toutes les écoles supérieures spécialisées devenant des universités de 4 années dont certaines seulement offrent des programmes de maitrise et de doctorat.

Les entreprises japonaises ont surmonté le problème en posant qu’un postulant nouvellement diplômé d’université ne possède aucune spécialisation valable, et prenant sur elles de former leurs nouveaux employés à partir de zéro. Pour elles, le seul rôle utile des universités est de servir de tamis pour filtrer les sujets les plus doués (le concours d'admission dans les universités "haut de gamme" est très difficile). C’est déjà le cas pour les pilotes d’avion qui peuvent avoir fait n’importe quelles études universitaires, la société se chargeant de leur faire obtenir le brevet de pilote commercial. La marine marchande a résolu le problème autrement, en n’employant que 5% d’officiers japonais, le reste étant des étrangers formés dans des écoles de marine marchande que les sociétés ont fondées aux Philippines et qui accueillent non seulement des candidats philippins mais aussi des candidats originaires d’autres pays asiatiques, faisant d’une pierre deux coups, soit avoir recours à un personnel qu’elles ne peuvent plus trouver en nombre suffisant au Japon et employer des officiers qui leur reviennent beaucoup moins cher.




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SALAIRES

Salaires

Dans les sociétés japonaises il y a deux catégories de salariés, les “sei-sha-in” (titulaires) et les “pâto taimâ” (part-timer).

Les premiers sont appelés à faire carrière dans la société alors que les seconds sont embauchés en fonction des besoins de la société et sont rémunérés à l’heure.

Pour les employés titulaires, le salaire mensuel moyen est d’environ 230.000 yen pour un titulaire d’une maîtrise ou d’un doctorat (licence + 2 années ou 4 années d’études supérieures), d’environ 200.000 yen pour un titulaire d’une licence (4 années d’études supérieures), 160.000 yens pour les diplômés des lycées secondaire supérieurs ( 3 années d’études secondaires au delà des 9 années obligatoires,dont 6 primaires et 3 secondaires inférieures)) ces chiffres devant être majorés de 30 à 40% pour tenir compte des “bonus” payés en été et à la fin de l’année calendrier. Evidemment, ces chiffres sont donnés à titre indicatif, les salaires pouvant sensiblement varier d’une société à l’autre et d’une région à l’autre. Quant aux non-titulaires, qui représentent près de 30% des effectifs des sociétés, ils n’ont évidemment pas de salaire d’embauche ni de bonus et perçoivent légèrement plus que 1000 yens par heure ouvrée .

L’embauche des salariés titulaires se fait chaque année au mois d’avril, et un étudiant qui n’a pas réussi à être reçu comme titulaire dans une société sera obligé d’opter pour un emploi temporaire payé à la journée. C’est la raison pour laquelle le moment le plus important des études est le moment des concours d’entrée aux lycées supérieurs et aux universités, les employeurs choisissant les candidats en fonction du niveau des établissements scolaires ou universitaires dont les candidats sont diplômés.

Lorsqu'un employé est promu "cadre", il bénéficie d'une indemnité dont la valeur est en fonction de l'importance de la division ou du département dont il a la charge.
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JAPANGLAIS

Japanglais

Dans un blog précédent, j’avais expliqué les particularités de la langue japonaise.

Aujourd’hui je voudrais vous parler des mots “japanglais”, c’est à dire des mots anglais accommodés à la sauce japonaise, dont voici quelques exemples:

SUMAHO: provient de “Smart-phone” qui prononcé à la Japonaise serait “sumaatofon” qui pour faire plus court devient “Sumaho” (les Japonais ne font pas la différence entre le “h” et le “f”)

PASOKON: provient de “ personal computer” prononcé “Pâ-so-naru Konpyutâ” et en abrégé “Pasokon” et désigne un ordinateur de table ou portatif.

RABUHO: provient de “Love Hotel” soit une maison de passe.

GEBA- (prononcé Gué-bâ): provient de “Gay bar” et désigne un bar pour homosexuel.

Esu-Eru: provient de SL, une abréviation de “Steam Locomotive” et désigne les trains à traction à vapeur.

Bankamé: provient d’une abréviation de Bank of America.

Il y a d’autres mots d’origine plus pittoresque comme “Kuranke” qui provient du mot allemand “Kranke” (malade), parfois utilisé par les médecins, parce qu’avant la guerre, les termes médicaux étaient souvent allemands, la médecine allemande étant la première médecine implantée au Japon, et autrefois l’Allemand était la langue étrangère obligatoire des étudiants en médecine. Un mot d’origine française est le mot “Abekku” qui provient du mot “avec” et désigne un couple non-marié. “Somurié” provient du mot sommelier et n’a pas son équivalent en Japonais.

Le nombre de ces mots japanglais étant en croissance chronique, les étrangers qui commencent à étudier le Japonais doivent sans doute être un peu perdus.
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VERSALITE

VERSATILITE

La versalité est l’une des particularités des industries japonaises qui parviennent à surmonter les crises ou à les prévoir, en diversifiant ou en changeant complètement leur domaine d’activité.

Alors que KODAK fondé en 1889 a été pendant longtemps synonyme de film photographique, aujourd’hui on ne voit plus ses produits sur le marché grand public. Par contre, PANASONIC fondé en 1918 (Matsushita Electric Industry Co. Ltd lors de sa fondation) était à l’origine un modeste fabricant d’accessoires électriques pour devenir depuis la fin de la guerre une grande société multinationale, ceci grâce a l’expansion de sa gamme de produits, dont l’activité s’étend aussi bien au Japon qu’à l’étranger.

La différence entre KODAK et PANASONIC est que la première n’a pas su suivre l’évolution du marché alors que la seconde a toujours fait preuve d’une grande versatilité, n’hésitant pas à élargir sa gamme de production, en suivant de près l’évolution du marché. Aujourd’hui, la société produit et vend depuis la lampe électrique, les piles, une gamme complète d’articles électro-ménagers jusqu’aux maisons préfabriquées (PANAHOME).

L’exemple de PANASONIC concerne une grande société manufacturière, mais celui de la petite ville de Tsubamé illustre comment une industrie locale a réussi à survivre malgré les aléas du changement de la demande du marché.

Tsubame était à l’origine un pauvre village agricole, constamment ravagé par les inondations et les typhons, jusqu’au jour où au début du 17ème siècle, son gouverneur (Tsubamé était une terre gérée directement par le Shogunat des Tokugawa) fit venir de Edo (actuellement Tokyo) quelques ouvriers spécialisés dans la fabrication des clous, ou plus précisément des WAKUGI ou clous japonais qui ont la forme de la lettre “l” contrairement aux clous occidentaux qui ont une tête ronde. Ces clous, faits à la main, étant essentiels pour la construction des maisons en bois, chaque incendie qui ravageait les grandes villes était une aubaine pour Tsubamé dont la production de clous augmentait de manière exponentielle. L’arrivée au Japon des clous à tête ronde produits en masse mit fin à la production des WAKUGI, et la ville dut survivre quelque temps en produisant des pipes en métal, des “NETSUKE” et autres petits objets métalliques . Après la seconde guerre mondiale, la ville se spécialisa dans la fabrication des couverts en métal inoxydable, prenant une large part du marché mondial des couverts à bon marché. Cependant la concurrence de la Corée et de Taiwan mit fin à la fabrication des couverts de Tsubamé, qui se reconvertit dans la fabrication des pièces de précision de l’industrie automobile et les objets en métal poli. C’est à ce titre que Steve Jobs, le fondateur de Apple fit réaliser la plaque de dos de ses iPods en métal poli de Tsubamé, mettant à profit la haute qualité du travail des ouvriers de cette ville dans le polissage du métal.
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SEXAGE DES POUSSINS

Sexage des Poussins

Le sexage des poussins est une technologie inventée au Japon en 1924 qui consiste à faire le choix entre les poussins mâles et femelles. Le but du sexage est évident, selon que l’on souhaite élever des poules pondeuses ou des poulets pour leur chair, on ne garde que les poussins du sexe approprié, le sexage n’étant possible que pour les poussins de moins de 24 heures.

Les sexeurs sont formés dans un établissement géré par la “Japan Livestock Technology Association” qui délivre des diplômes de sexeurs professionnels qui doivent être capables de traiter en trois minutes 100 poussins avec une marge d’erreur de moins de 5%.

Les Japonais étant réputés pour leur dextérité, presque tous les sexeurs sont des Japonais titulaires du diplôme de la “Japan Livestock Technology Association” dont un service assure le recrutement des sexeurs pour les aviculteurs étrangers.
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MEDECINE

MEDECINE

Le Japon compte environ 290.000 médecins, tous formés dans les facultés de médecine de diverses universités et ayant passé l’examen médical officiel du Ministère de la Santé, et leur niveau professionnel peut se comparer favorablement à celui des médecins des principaux pays développés.

La particularité du Japon dans le domaine médical est qu’il existe un important secteur de spécialistes de diverses branches de la médecine traditionnelle chinoise qui pratiquent l’acupuncture, la moxibustion, le massage thérapeutique,le shiatsu etc…. Ces spécialistes doivent être reçus à un examen national de leur spécialité, géré par le Ministère de la Santé et le coût de leurs actes peuvent être remboursés par la Sécurité Sociale.

Je suis personnellement assez sceptique quant à l’efficacité des traitements médicaux parallèles, mais je suis suivi par un acupuncteur chinois depuis plus de 20 ans, et je suis obligé de reconnaître que l’acupuncture a une efficacité curative remarquable pour des maux que la médecine occidentale ne parvient pas à traiter. Le diagnostic se fait par un examen des pouls (il paraît qu’il existe plusieurs types de pouls qui servent au diagnostic) et le traitement se fait avec des aiguilles de 7 ou 8 cm de long, qui sont plantées à l’emplacement des “points” (il en existe environ 360 répartis sur divers endroits du corps humain). Un exemple qui confirme la confiance que je fais à l’acupuncture est le lumbago. Ayant contracté un lumbago lorsque j’habitais en France, j’ai consulté un médecin qui m’a fait une séries d’injections lesquelles ont arrêté mes douleurs au bout de 3 ou 4 semaines. Il y a quelques années, j’ai de nouveau contracté un lumbago et cette fois, je me suis adressé à mon acupuncteur qui a arrêté mes douleurs en deux séances, et m’a garanti que je n’aurais plus à souffrir du lumbago; et effectivement, depuis ce traitement, je n’ai jamais eu de lumbago.

La différence entre la médecine occidentale moderne et la médecine traditionnelle chinoise est que la première peut expliquer scientifiquement les causes du mal et la méthode du traitement alors que la seconde base son diagnostic et le traitement uniquement sur une expérience de plusieurs millénaires.

La médecine traditionnelle chinoise ne peut pas traiter le cancer, mais elle permet d’atténuer les douleurs dues à cette maladie.

Pour plus de détail, je vous conseille de visiter le site :<>.
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LANGUE JAPONAISE

LANGUE JAPONAISE

La langue japonaise est un aggloméré d’une langue autochtone propre au Japon (Yamato Kotoba)et de mots chinois. On pense qu’il y avait au départ une langue japonaise parlée mais non écrite à laquelle on a ajouté des idéogrammes chinois et inventé un syllabaire de 48 caractères dont il existe une version à usage courant (hiragana) et une autre version (karakana) utilisé essentiellement pour écrire des mots étrangers. On pourrait éventuellement écrire tout en hiragana tout en continuant à utiliser le katakana pour les mots étrangers. Après de nombreuses réformes, la plus récente liste d’idéogrammes officiellement reconnus par le Ministère de l’Education et des Sciences comporte 1945 idéogrammes, dits “idéogrammes d’usage courant” (Jôyô Kanji). Les idéogrammes peuvent vous paraitre superfétatoires mais ils sont notamment utiles pour “former” des mots désignant des objets qui n’existaient pas autrefois, comme le mot “jidôsha” (automobile) qui est composé des idéogrammes “ji”(soi-même), “dô” (mouvoir),”sha”(véhicule). Les Chinois utilisent le même procédé pour former des nouveaux mots d’objets qui n’existaient pas, mais les idéogrammes qu’ils utilisent sont presque toujours différents de ceux que nous utilisons; en déchiffrant les caractères nous pouvons approximativement deviner ce qui est écrit mais il y a souvent des “faux amis”. Quoiqu'il en soit le Japonais écrit est un mélange d’idéogrammes, de hiragana et de katakana, les idéogrammes ayant l’avantage de transmettre au lecteur la signification du mot, ce que le hiragana et le katakana ne peuvent pas faire.

Le Japonais n’est ni plus difficile ni moins difficile que d’autres langue, mais l’une de ses particularités est le concept de la relation inter-personnelle. Un verbe a sa forme de base qui peut être utilisé entre égaux et envers des personnes inférieures (élèves, employés, enfants etc), mais quand on utilise le même verbe vis-à-vis d’un être supérieur (un client ou un acheteur est toujours un être supérieur auquel respect est dû) il sera presque toujours différent. Par exemple, pour dire “avez-vous mangé?” à sa femme ou à son employé on dira “tabemashita-ka?”, alors que si l’interlocuteur est un client, on dira “méshiagari mashitaka?”. De par le son, vous constaterez que les verbes utilisés ne sont pas les mêmes, “taberu” dans le premier cas,”meshiagaru” dans le second. La seconde forme d’expression est le“sonkeigo” (formulation exprimant du respect). Il existe une formulation encore plus respectueuse que le sonkeigo, qui est le “kenjôgo”, soit une formulation exprimant de l’humilité envers l’interlocuteur. Ces nuances ne sont pas enseignées à l’école et toute personne qui débute dans la vie professionnelle est obligée d’apprendre par soi-même en écoutant comment ses collègues s’expriment.

C’est pourquoi, personnellement , je déconseille à mes amis étrangers d’apprendre à parler le Japonais, car mal le parler peut être à l’origine de malencontreux malentendus et que tout Japonais devant traiter avec des étrangers aura un minimum de connaissance de l’Anglais ou viendra accompagné d’un interprète.

Ceci dit, l’enseignement du Japonais est très demandé dans les pays du Sud-Est Asiatique, car la connaissance du Japonais peut être utile pour qui veut travailler pour une firme japonaise dont les rémunérations seront très supérieures à celles des firmes locales.

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FORCES ARMEES

orces armées

La Constitution japonaise qui a été, de fait, rédigée par les juristes américains des troupes d’occupation alliés, a été promulguée en novembre 1946, et sa version actuelle est pratiquement identique à sa version originale, sous réserve de quelques amendements rendus indispensables du fait de l’adhésion du Japon à des traités internationaux, notamment la “Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes”.

Mais ce qui distingue la constitution japonaise est son Article 9 RENONCIATION A LA GUERRE qui stipule notamment que “le Japon ne maintiendra pas de forces terrestres, navales et aériennes aussi bien que toute autre forme de potentiel de guerre, et que le droit de l’Etat à la belligérance ne sera pas reconnue.”

Une simple lecture de cet article pourrait permettre de supposer que le Japon de dispose d’aucune force armée, mais en fait, il existe aujourd’hui un Contingent d’Auto-Défense Terrestre, un Contingent d’Auto-Défense Maritime et un Contingent d’Auto-Défense Aérienne, qui sont, de facto, notre Armée de Terre, notre Marine et notre Force Aérienne, bien que ces termes ne soient jamais utilisés.

Les débuts de ces forces armées ont été très modestes au départ, ces troupes étant considérés comme des auxiliaires de la Police (1950) pour devenir des contingents d’Auto-Défense (Jiei-tai)en 1954.

Le budget des Forces d’Auto-Défense est relativement modeste et représente 1% du PNB japonais, soit un pourcentage le plus bas parmi les pays industrialisés, et les effectifs sont de 150,000 pour les troupes de terre, 45.000 pour les forces maritimes, 47.000 pour les forces aériennes.

La participation des Forces d’Auto-Défense japonaises aux Opération pour le Maintien de la Paix des Nations Unies pose chaque fois des problèmes au Parlement, les partis de l’opposition considérant que le mandat des Forces d’Auto-Défense ne leur permet pas d’intervenir dans des conflits qui ne concernent pas directement le Japon.

La constitution japonaise commençant à dater, les parlementaires commencent à discuter sérieusement d’une révision complète de cette Loi, notamment de son Article 9 qui est devenu complètement anachronique.



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TRANSPORT EXPRESS

Transport Express.

Bien qu’elles ne peuvent pas se comparer aux entreprises américaines telles que FEDEX ou UPS, les sociétés domestiques de transport express de colis japonais colis constituent un secteur important de l’industrie des services, et ont livrés 3.700.000.000 colis en 2015.

Le marché du transport express est pratiquement monopolisé par trois sociétés Yamato Un-yu (46,7%), Sagawa Kyûbin (32,3%) et Nihon Yyûbin (13,8%) cette dernière étant une émanation de l’ancien service postal qui est aujourd’hui privatisé, sauf pour le courrier.

Par suite d’une concurrence acharnée entre Yamato Un-yu et Sagawa Kyûbin, la gamme des prestations offertes aux utilisateurs s’est largement étendue (livraison dans les 24 heures à partir de l’expédition, livraison par camion frigorifié pour les denrées périssables, livraison contre paiement du prix de la marchandise, possibilité de choisir la bande horaire de la livraison, augmentation des points de dépôts des colis etc). Le transport des colis se fait par camion jusqu’à proximité du domicile des destinataires, chaque camion disposant d’un vélo pour la dernière partie du transport. Ce qui rend aussi la livraison des colis difficiles est l’absence du destinataire qui oblige le livreur à se rendre une seconde fois chez le destinataire après avoir laissé une fiche à ce dernier lui demandant de téléphoner au centre régional pour indiquer la bande horaire dans laquelle le colis pourra être livré.

Le nombre des colis envoyés étant en voie de croissance chronique (7% entre 2016 et 2017), les sociétés de transport express sont obligées de considérer de diminuer le nombre de colis traités, notamment en négociant avec leurs plus gros clients qui sont les chaînes de vente par internet (Amazon, Rakuten, etc), car avec la diminution de la population active, elles n’arrivent plus à recruter les chauffeurs de camions et les employés des centres de tri.

Un récent problème qui s’est posé pour les livreurs des colis express est celui des contravention pour parking illégal des camions. (Dans toutes les zones urbaines au Japon le parking sur la chaussée est interdite) Certaines sociétés ne voulant pas pénaliser les chauffeurs ont eu l’idée de faire endosser l’infraction à des employés non-chauffeurs, l’amende étant payée par la société.
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