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YAKUZA

YAKUZA

Le mot YAKUZA est souvent utilisé à l’étranger pour désigner “les gens du milieu” ou “la pègre”, mais au Japon, c’est un mot qui n’est jamais utilisé, sinon dans la conversation courante, le mot utilisé étant “Bôryoku-dan” (groupe d’individus ayant recours à la violence), la définition officielle du terme étant “Groupement anti-social visant à atteindre des objectifs personnels au moyen de l’usage de la violence ou de la menace de violence”.

La constitution de ces groupes ne peut pas être interdite par la loi, en vertu de l’Article 21 de la Constitution qui garantit notamment la liberté d’association, mais il existe une “Loi pour prévenir les actes des “Bôryokudan” qui donne les dispositions qui s’appliquent uniquement aux “Bôryokudan” et donne une liste de 27 actes qui sont interdits aux “Bôryokudan”. Le Comité National de la Sécurité Publique dresse une liste des “Bôryokudan désignés” auxquels la Loi ci-dessus est appliquée le plus sérieusement, et qui sont actuellement au nombre de 22 groupes.

Chaque “Bôryokudan” est tenu de déposer auprès du Comité de la Sécurité Publique ses armoiries, l’adresse du siège, le nom du représentant principal, et le nombre de ses adhérents. Le plus important est le “Yamaguchi Gumi 6ème génération” dont le siège est à Kobé.

Les “Bôryokudan” ont aussi parfois leur utilités, par exemple lorsque des sociétés ont besoin de recruter des travailleurs pour des tâches particulières notamment les travaux liés au déblaiement du site des générateurs nucléaires de Fukushima. Dans ces cas les sociétés concernées font appel aux “Bôryokudan” qui ont les moyens de réunir des “volontaires”.

Curieusement, le Japon doit être le seul pays au monde où des associations de malfaiteurs ont une existence juridique et sont reconnues par la loi.

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