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IMMIGRATION

Immigration

Ayant terminé la mise à jour de l’”Abécédaire du Japon” avec l’article sur les YAKUZA, je me propose maintenant de vous tenir au courant de ce qui intéresse ou préoccupe les Japonais au jour le jour, et aujourd’hui je voudrais m’exprimer sur le problème de l’immigration.

Avant la guerre, le Gouvernement japonais avait adopté une politique de promotion de l’émigration de ses citoyens vers les pays de l’Amérique Latine, surtout le Brésil, afin de résoudre le problème de la surpopulation latente de Japon. Cette politique a pris fin vers la fin des années 50, et depuis le Japon était resté relativement fermé à l’immigration des étrangers.

Cependant, à partir du début du 21ème siècle, la population active du Japon étant en décroissance chronique du fait du vieillissement de la population , le gouvernement a commencé à introduire un certain nombre de mesures pour promouvoir l’immigration notamment en facilitant l’entrée au Japon de ressortissants d’Amérique Latine d’origine japonaise, (soit les enfants ou petits-enfants d’anciens émigrés) et l’accueil par des sociétés japonaises de stagiaires des pays du Sud-Est Asiatique pour effectuer des stages limités à trois années, ces “stages” étant une manière déguisée d’attirer vers le Japon de la main d’oeuvre non-qualifiée faiblement payée.

Malgré ces efforts, l’insuffisance de la population active devenant de plus en plus critique le gouvernement a décidé de prendre de nouvelles mesures dynamiques pour encourager l’immigration, en ciblant les secteurs qui ont le plus besoins de main d’oeuvre étrangère, en assouplissant les conditions d’obtention de visa de travail pour certains travailleurs. Actuellement, pour prétendre a un visa assorti d’un permis de travail, l’intéressé doit avoir 10 années d’expérience ou un diplôme universitaire s’il s’agit d’un ingénieur-système, 10 années d’expérience pour un cuisinier ou un artisan en métaux précieux, 5 années d’expérience pour un sommelier , 3 années d’expérience pour un interprète ou un dessinateur de mode etc…

En 2016, le nombre de travailleurs étrangers au Japon a dépassé pour la première fois le cap de 1.000.000 de personnes, ce qui est relativement modeste comparé à la Corée du Sud et Taiwan qui en employaient respectivement 940.000 et 590.000 travailleurs étrangers, en 2015.

Le gouvernement est particulièrement préoccupé par le nombre très faible de travailleurs étrangers dans les secteurs des technologies de pointe, et a l’intention de créer des zones spéciales (Tokyo et Osaka surtout) où le recrutement de cette catégorie de travailleurs étrangers deviendra plus facile.
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YAKUZA

YAKUZA

Le mot YAKUZA est souvent utilisé à l’étranger pour désigner “les gens du milieu” ou “la pègre”, mais au Japon, c’est un mot qui n’est jamais utilisé, sinon dans la conversation courante, le mot utilisé étant “Bôryoku-dan” (groupe d’individus ayant recours à la violence), la définition officielle du terme étant “Groupement anti-social visant à atteindre des objectifs personnels au moyen de l’usage de la violence ou de la menace de violence”.

La constitution de ces groupes ne peut pas être interdite par la loi, en vertu de l’Article 21 de la Constitution qui garantit notamment la liberté d’association, mais il existe une “Loi pour prévenir les actes des “Bôryokudan” qui donne les dispositions qui s’appliquent uniquement aux “Bôryokudan” et donne une liste de 27 actes qui sont interdits aux “Bôryokudan”. Le Comité National de la Sécurité Publique dresse une liste des “Bôryokudan désignés” auxquels la Loi ci-dessus est appliquée le plus sérieusement, et qui sont actuellement au nombre de 22 groupes.

Chaque “Bôryokudan” est tenu de déposer auprès du Comité de la Sécurité Publique ses armoiries, l’adresse du siège, le nom du représentant principal, et le nombre de ses adhérents. Le plus important est le “Yamaguchi Gumi 6ème génération” dont le siège est à Kobé.

Les “Bôryokudan” ont aussi parfois leur utilités, par exemple lorsque des sociétés ont besoin de recruter des travailleurs pour des tâches particulières notamment les travaux liés au déblaiement du site des générateurs nucléaires de Fukushima. Dans ces cas les sociétés concernées font appel aux “Bôryokudan” qui ont les moyens de réunir des “volontaires”.

Curieusement, le Japon doit être le seul pays au monde où des associations de malfaiteurs ont une existence juridique et sont reconnues par la loi.

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TRAVAIL

TRAVAIL

Les Japonais sont connus pour être de gros travailleurs, et les heures supplémentaires sont devenues chroniques. Le suicide en décembre dernier d’une jeune employée d’une grande société de publicité qui avait été obligée à effectuer de très longues heures au-delà des heures statutaires a fait ressortir la gravité du problème, et le gouvernement vient de décider que le nombre des heures supplémentaires ne devront pas dépasser 60 heures par mois. Toutefois, les employeurs ont la possibilité de porter ce maximum à 100 heures pendant les périodes d’activité intense de l’entreprise, à condition de réduire les heures supplémentaires des autres mois pour que la moyenne des heures supplémentaires reste dans les limites des 60 heures par mois pour l’ensemble de l’année considérée. Toutefois, ces règles ne s’appliquent pas aux travailleurs du secteur du bâtiment, aux conducteurs de voitures et de camions, aux travailleurs engagés dans la recherche et le développement et aux travailleurs d’entreprises saisonnières.

On peut toutefois douter de l’efficacité de cette nouvelle réglementation, notamment dans les entreprises de livraison express (type Fedex, UPS) qui sont très développés au Japon, et assurent la livraison de la marchandise en principe dans les 24 heures après la commande. Les livreurs, pour la plupart des contractuels, sont payés au pro-rata des livraisons effectuées et sont obligés à de longues heures de travail, du fait qu’ils sont souvent obligés de retourner deux fois chez le destinataire lorsque celui-ci est absent lors de la première visite.
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SAMOURAIS

SAMOURAI

Jusqu’à la Réforme de Meiji, la société japonaise était divisée en cinq classes: les samouraïs, les agriculteurs, les artisans, les commerçants et les hors-caste ou “Eta”)

La plupart des samouraï étaient les sujets d’un Daimyiô, càd un seigneur propriétaire d’une terre (Han), et lorsqu’un samouraï perdait son suzerain, il devenait un “rônin”, c’est à dire un samouraï sans chef. Les samouraïs dépendant d’un daimyô percevaient de ce dernier une indemnité dont le montant était fixée selon son rang dans le Han, et avaient le droit de porter deux sabres et une coiffure particulière.

Lors de la Réforme de Meiji, les “Han” ont été abolis, remplacés par les préfectures dont certains avaient une superficie approximativement équivalente à celle de l’ancien Han alors d’autres préfectures ont été créées en agglomérant plusieurs Han. L’abolition des Han a donné naissance à une aristocratie dans laquelle les seigneurs des clans se voyaient attribuer des titres plus ou moins proportionnels à l’importance de l’ancien Han. Les titres étaient copiés du système occidental et allaient du baron au duc. Certains nobles n’étaient pas d’anciens Daimyos, mais des nobles de la Maison Impériale de Kyoto (Kuge prononcé kou-gué), ou certaines personnalités ayant joué un rôle important dans la réforme de Meiji. Ces nobles (kazoku) avaient certains avantages notamment pécuniaires et le droit de faire admettre leurs enfants à l’école des nobles (Gakushuuin) où ils pouvaient poursuivre des études jusqu’au niveau du lycée supérieur, et pouvaient accéder sans examen à l’Université Impériale de Tokyo, dans la mesure des places disponibles. Le système des Kazoku a été aboli en 1947. alors que le Gakushuuin devenait une école privée ordinaire dispensant une éducation du jardin d’enfant jusqu’au niveau universitaire, ouverte à tout le monde.

Quant aux “hors-caste” (Eta), qui étaient des personnes traditionnellement discriminées qui exerçaient des métiers particuliers (fabricants de chaussures, bouchers et autres professions dites “sales”) ils ont été intégrés dans la société en tant que “nouveaux citoyens” lors de la Réforme de Meiji, mais dans certaines parties du Japon (surtout à Kyoto,Kobé, Hiroshima notamment) une certaine discrimination persiste dans la société envers les descendants de ces personnes, qui peuvent être identifiées par le village dont elles sont originaires.
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REMUNERATIONS

REMUNERATION

Le système de rémunération au Japon est assez particulier, car l’employé perçoit en plus de son salaire mensuel , un “bonus” d’été et un “bonus” de fin d’année, et une indemnité de fin de carrière.

Le montant du bonus est très variable, selon qu’il s’agisse d’une grande entreprise, d’un fonctionnaire du gouvernement ou d’une communauté locale autonome, ou d’une petite et moyenne entreprise. En moyenne un bonus représente 2 mois et demi du salaire mensuel, soit 5 mois de salaire par an. Le montant du “bonus” peut varier selon les résultats financiers de l’entreprise ou selon les performances positives ou négatives de l’impétrant. Certaines sociétés, surtout étrangères, adoptent un système de rémunération à l'année.

Quant à l’indemnité de fin de carrière, elle dépend du nombre d’années servies dans l’entreprise ou dans la fonction publique, ainsi que de la raison pour laquelle l’intéressé quitte son emploi (âge statutaire de départ à la retraite, démission pour raison personnelle, maladie etc). Le but de ce système est d’encourager les employés à servir le plus longtemps que possible dans leur poste et contribuer à l’emploi à vie qui est le fondament du système d’emploi japonais. Ici encore, le montant de l’indemnité dépend de la qualité de l’employeur (grande entreprise, fonction publique, petite ou moyenne entreprise). Dans la fonction publique l’indemnité de fin de carrière peut atteindre 50 millions de yen (+/- 4.160.000 euros), alors que certaines entreprises offrent parfois des indemnités plus importantes pour inciter des employés à quitter leur emploi avant l’âge de la retraite dans le but de réduire leurs effectifs.

Une tendance récente est de permettre à certains employés de rester à leur poste au delà de l’âge statutaire de départ à la retraite. Ces employés perçoivent leurs indemnités de fin de carrière mais deviennent des bénéficiaires de contrats de durée déterminée qui peuvent être renouvelés selon la volonté de l’employeur. Ce changement de statut est assorti d’une diminution du salaire mensuel de 50% et de l’abolition du titre fonctionnel de l’intéressé, qui devient de ce fait un simple contractuel.
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RIZ

RIZ

Le riz est l’aliment de base de la plupart des pays asiatiques et particulièrement des Japonais qui en consomment en moyenne deux fois par jour, le prix allant de 280 yen à 360 yen le kilo. Les Japonais sont très difficiles en matière de qualité du riz et ne consomment pratiquement que du riz cultivé au Japon pour les repas. Le riz importé sert surtout à la confection de “miso” (condiment servant notamment à faire de la soupe), des biscuits de riz et l’alimentation du bétail. Le riz que consomment les Japonais sont de l’espèce “japonica” qui est un riz rond et un peu gluant.

Dernièrement, la culture du riz devient de plus en plus difficile faute de main d’oeuvre, les jeunes agriculteurs étant de plus en plus réticents à travailler dans les rizières, et aussi parce que la culture du riz japonais ne se prête pas à une production intensive. Il est à prévoir que dans un avenir proche, nous importerons de plus en plus de riz de l’étranger où la culture du riz “japonica” a fait de gros progrès par rapport au goût du Japonais. Personnellement, je trouve que le riz japonica produit en Californie vaut largement les riz de qualité produit au Japon.

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RELIGION

RELIGION

La religion n’occupe pas une très grande place dans la vie des Japonais, la plupart ayant deux religions, le Bouddhisme et le Shintoïsme, l’habitude étant de se marier selon les rites shintoïstes, et d’honorer les morts selon les rites bouddhistes. Bien que le Bouddhisme ait plusieurs sectes, le beaucoup de gens n’ont qu’une assez vague idée de la secte à laquelle ils appartiennent. Quoiqu’il n’existe pas de statistiques officielles, on estime qu’il y a 440.000 Catholiques et 500.000 Protestants de diverses obédiences.

En dehors des religions traditionnelles, le bouddhisme, le shintoïsme et les religions chrétiennes, il y a au Japon un très grand nombre de “nouvelles” religions, dont la plus importantes est le Sôka Gakkai qui a de très nombreux adhérents et même des activités hors du Japon. Toutes ces religions peuvent prétendre à une personnalité juridique au titre d’association religieuse, bénéficiant notamment d’avantages fiscaux.



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PRESSE

PRESSE

Parmi les 8 journaux à plus grand tirage du monde, 4 sont des journaux japonais (chiffres de 2013).

Yomiuri Shinbun(Japon): 9.690.000
Asahi Shinbun(Japon): 7.450.000
Mainichi Shinbun(Japon): 3.322.000
The Times of India: 3.322.000
Dank Jagran (Inde) 3.113.000
Reference News(Chine) 3.073.000
Nikkei Shinbun(Japon): 2.769.000
Bild Zeitung(Allemagne): 2.658.000

Tous ces 4 journaux japonais émettent deux éditions par jour, l'une du matin et l'autre du soir, le lecteur ayant le choix d’opter pour la seule édition du matin.

L’activité des groupes de presse japonais ne se limite pas à l’émission des quotidiens, chacun de ces 4 journaux ayant sa propre chaîne de télévision, ses revues hebdomadaires, sa maison d’édition de livres et organisant diverses manifestations sportives ou culturelles.

En dehors des quotidiens, il existe de nombreuses revues hebdomadaires dont les deux plus connues sont le Shûkan Bunshun et les Shûkan Shinchô qui ne sont pas sans rappeler un peu le “Canard Enchaîné” non pas par leur côté humoristique, mais leur tendance à publier des articles quelque peu sensationnels que la grande presse ne se permettrait pas de publier, notamment sur la vie personnelle des célébrités.

Par une sorte d’entente tacite aucun organe de presse japonais ne publie d’articles désobligeants concernant l’Empereur et la famille impériale.

Aucun des 4 grands journaux n’est affilié à un parti politique, mais un classement assez arbitraire mettrait le Yomiuri à droite et le Asahi à gauche, le Mainichi étant au centre, alors que le Nikkei est fondamentalement un quotidien économique qui ne prend pas parti sur le plan politique.


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POLITIQUE

POLITIQUE

Le peuple japonais ne s’intéresse pas beaucoup à la politique et il n’y a pas de grands partis politiques comme en France ou aux Etats Unis, et depuis la fin de la guerre, le pouvoir a été pratiquement monopolisé par le Parti Libéral Démocrate, bien que pour de brèves périodes le Parti Socialiste ait réussi à prendre le pouvoir. Ainsi depuis plusieurs dizaines d’années, c’est une coalition du Parti Libéral Démocrate et du Kômeitô, une émanation de la secte Sôkagakkai d’inspiration bouddhiste qui gouverne le Japon. Actuellement les partis socialiste et communiste sont complètement marginalisés et n’exercent pratiquement aucune influence dans la vie politique du Japon.
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NOUVEL AN

Nouvel an

Alors que le Japon est un pays qui ne s’arrête pas de travailler, lors du Nouvel An tout s’arrête. Dès le 27 ou le 28 décembre, la plupart des bureaux ferment et ne rouvrent que le 4 ou le 5 janvier, et même la plus grande partie des magasins ferment à partir du 1er janvier pour ne rouvrir que le 3 ou 4 janvier.

La tradition est de manger des nouilles de sarrasin (soba) le soir du 31 décembre et de préparer divers plats qui pourront être mangés les 3 ou 4 premiers jours de l’an accompagnés de riz gluant pilé (motchi) découpé en carrés 4 x 6 cm qui est servi dans une soupe dont la composition varie selon les régions, l’idée derrière cette coutume étant de permettre à la mère de famille de ne pas faire la cuisine les premiers jour de l’an. Dès la fin de décembre, les grands magasins mettent en vente un assortiment de plats pour le nouvel an qui seront conservés dans des boites en laque pour être consommés à partir du 1er janvier.

La Poste imprime des cartes postales spéciales pour les voeux qui ne sont livrés que le 1er janvier, et les gens paresseux comme moi, sont obligés de passer les premiers jours de janvier à écrire des cartes de voeux aux personnes à qui on n’en a pas envoyé.

La fin de l’année est aussi le moment de régler ses dettes, car selon une vieille coutume, il n’est pas de bon ton de laisser traîner des dettes d’une année sur l’autre.

Passé le 25 décembre, c’est le rush des touristes qui se rendent à l’étranger, le prix des billets d’avion augmentant considérablement jusqu’à la fin de l’année, pour chuter brutalement dès le 1er ou le 2 janvier.
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